Checklist stratégique : 10 points clés avant d’externaliser votre projet tech

L’externalisation d’un projet technologique est une décision à fort impact. Elle peut accélérer votre time-to-market, réduire vos coûts, ou vous permettre d’accéder à des compétences rares. Mais mal encadrée, elle peut aussi devenir un facteur de risque : dérives budgétaires, retards, qualité non conforme, voire perte de contrôle.Voici une checklist complète des éléments à valider en amont pour maximiser les chances de succès de votre externalisation, qu’il s’agisse de développement logiciel, d’application mobile, de maintenance ou de transformation digitale.

1. Définir une vision claire du projet

L’un des pièges les plus fréquents est d’externaliser un projet sans vision consolidée. Avant de contacter un prestataire, vous devez avoir :

• Une compréhension précise du problème métier que vous souhaitez résoudre
• Un périmètre fonctionnel clair, même s’il évolue
• Des objectifs mesurables (KPI, ROI, utilisateurs cibles)
• Une hiérarchisation des priorités : MVP ou produit complet ?

Une vision claire évite les dérives fonctionnelles et facilite la collaboration avec les prestataires.

2. Cadrer les compétences techniques nécessaires

Vous devez déterminer si votre projet nécessite des compétences spécifiques : frameworks particuliers (React, Angular, Laravel, Flutter…), architecture cloud (AWS, Azure, GCP), gestion de base de données complexe, sécurité renforcée, etc.Cette clarification vous permettra de filtrer efficacement les prestataires selon leurs domaines d’expertise réels.

3. Évaluer la maturité du prestataire

Ne vous fiez pas uniquement aux discours commerciaux. Analysez :

• La structure de l’équipe (nombre de profils seniors, product owner, DevOps…)
• Les processus internes (Agile, CI/CD, gestion de la qualité)
• Les certifications éventuelles (ISO 27001, RGPD, Scrum Master, etc.)
• Des projets comparables déjà réalisés

Demandez des démonstrations concrètes, ou une courte phase de test si nécessaire.

4. Clarifier le modèle de collaboration

Selon votre besoin, vous pouvez opter pour :

• Une prestation au forfait (budget et périmètre fixés dès le départ)
• Une équipe dédiée ou en régie (flexibilité et ajustements en continu)
• Un modèle hybride avec une phase de cadrage suivie d’un engagement forfaitaire

Le choix du modèle doit refléter la complexité du projet, votre capacité à piloter en interne et votre tolérance au changement.

5. Valider les aspects juridiques et contractuels

Un contrat d’externalisation doit couvrir les points suivants :

• Propriété intellectuelle du code et des livrables
• Clauses de confidentialité (NDA) et conformité RGPD
• Pénalités en cas de retard ou de non-conformité
• Engagements sur la disponibilité des ressources
• Modalités de sortie et de réversibilité

Un cadre juridique clair est la meilleure garantie pour protéger vos actifs.

6. Mettre en place une gouvernance projet

Externaliser ne signifie pas déléguer à l’aveugle. Vous devez établir un pilotage rigoureux :

• Nommer un référent projet côté client (interne ou consultant)
• Mettre en place un système de reporting hebdomadaire
• Utiliser des outils de gestion collaborative (Jira, ClickUp, GitLab…)
• Structurer des cycles courts de validation (sprints, revues, tests intermédiaires)

7. S’assurer d’un alignement culturel et linguistique

La fluidité des échanges est un facteur souvent sous-estimé. Un bon prestataire doit :

• Parler votre langue de travail (idéalement le français pour les entreprises francophones)
• Partager des habitudes de travail compatibles avec les vôtres (agilité, autonomie, documentation, etc.)
• Avoir une proximité culturelle pour faciliter la compréhension des enjeux métiers

C’est là que le nearshore, notamment en Tunisie, prend tout son sens.

8. Vérifier les capacités en matière de sécurité et de conformité

Posez les bonnes questions :

• Comment sont gérées les données sensibles ?
• Quels sont les protocoles de sécurité réseau et applicative ?
• Le code est-il audité ou revu systématiquement ?
• Les environnements de production sont-ils isolés ?

Un prestataire sérieux doit pouvoir documenter ses processus de sécurité.

9. Prendre en compte la scalabilité de l’équipe

Un bon prestataire ne se limite pas à “exécuter”, il doit pouvoir :

• Faire monter en charge l’équipe si le projet s’élargit
• Gérer les remplacements en cas de départ
• Maintenir la cohérence technique même avec une croissance rapide

Posez ces questions dès le début pour anticiper l’évolution de votre besoin.

10. Préparer la phase post-livraison

La fin du développement ne marque pas la fin de la collaboration. Pensez à :

• Obtenir une documentation complète
• Prévoir une période de garantie ou de support
• Organiser un transfert de compétences
• Anticiper les mises à jour, correctifs, et évolutions fonctionnelles

Un projet sans maintenance planifiée est un projet voué à l’obsolescence.

Conclusion

Externaliser un projet tech peut devenir un véritable levier de performance, à condition d’avoir une approche structurée et rigoureuse. Cette checklist est conçue comme un guide de cadrage pour limiter les risques et poser les fondations d’une collaboration saine, durable et performante.Chez LSKSoft, nous aidons les entreprises à cadrer, piloter et sécuriser leur stratégie d’externalisation IT. Notre expertise nearshore basée en Tunisie vous permet de bénéficier d’une équipe engagée, compétente et parfaitement alignée avec vos exigences métier.Vous envisagez d’externaliser un projet technologique ? Prenez rendez-vous avec un de nos consultants pour un diagnostic personnalisé.